ABCompteur : compteur gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2007

Term L : Diderot et les métamorphoses...

Voici un extrait qui permet un rapprochement entre Diderot et Pythagore, dans une lignée de penseurs qui font de la vie une succession de métamorphoses... Remarque : Jacques le fataliste peut-être présenté comme une "métamorphose" du roman...

 

Diderot : Le Rêve de d'Alembert

Tout est en un flux perpétuel… Tout animal est plus ou moins homme ; tout minéral est plus ou moins plante ; toute plante est plus ou moins animal. Il n’y a rien de précis en nature… Le ruban du père Castel… Oui, père Castel, c’est votre ruban et ce n’est que cela. Toute chose est plus ou moins une chose quelconque, plus ou moins terre, plus ou moins eau, plus ou moins air, plus ou moins feu ; plus ou moins d’un règne ou d’un autre… Donc rien n’est de l’essence d’un être particulier… Non, sans doute, puisqu’il n’y a aucune qualité dont aucun être ne soit participant… et que c’est le rapport plus ou moins grand de cette qualité qui nous la fait attribuer à un être exclusivement à un autre… Et vous parlez d’individus, pauvres philosophes ! laissez là vos individus ; répondez-moi. Y a-t-il un atome en nature rigoureusement semblable à un autre atome ?… Non… Ne convenez-vous pas que tout tient en nature et qu’il est impossible qu’il y ait un vide dans la chaîne ? Que voulez-vous donc dire avec vos individus ? Il n’y en a point, non, il n’y en a point… Il n’y a qu’un seul grand individu, c’est le tout. Dans ce tout, comme dans une machine, dans un animal quelconque, il y a une partie que vous appellerez telle ou telle ; mais quand vous donnerez le nom d’individu à cette partie du tout, c’est par un concept aussi faux que si, dans un oiseau, vous donniez le nom d’individu à l’aile, à une plume de l’aile… Et vous parlez d’essences, pauvres philosophes ! laissez là vos essences. Voyez la masse générale, ou si, pour l’embrasser, vous avec l’imagination trop étroite, voyez votre première origine et votre fin dernière… Qu’est-ce qu’un être ?… La somme d’un certain nombre de tendances… Est-ce que je puis être autre chose qu’une tendance ?… non, je vais à un terme… Et les espèces ? Les espèces ne sont que des tendances à un terme commun qui leur est propre… Et la vie ? La vie une suite d’actions et de réactions… Vivant, j’agis et je réagis en masse… mort, j’agis et je réagis en molécules… Je ne meurs donc point ? Non, sans doute, je ne meurs donc point en ce sens, ni moi, ni quoi que ce soit… Naître, vivre et passer, c’est changer de formes…

06/11/2007

Ière : conseils pour le commentaire

Je rappelle encore une fois quelques impératifs pour la rédaction du commentaire composé :

 Pas de titre ni de sous-titre : tout doit être rédigé !

 Pas de phrase nominale (c'est à dire sans verbe).

 Utilisez les guillemets pour citer le texte (ce qu'il faut faire impérativement). 

 Sauter une ligne : après l'intro, entre chaque partie du plan, avant la conclusion.

 Aller à la ligne (en marquant un léger retrait) : entre chaque sous-partie du plan. 

 Ecrire très lisiblement.

 

Toutes ces consignes élémentaires (qui seront aussi valables pour la dissertation) doivent impérativement être respectées pour le devoir à rendre vendredi prochain.