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03/02/2021

HLP. Histoire et violence

Cours introductif

De quelle violence s'agit-il ? D'une violence liée à un événement collectif, ou qui concerne une collectivité... même si cette violence est subie de manière individuelle...

La littérature est chaque fois l'expression d'une voix unique ("à hauteur d'homme"), particulière, mais cette voix (celle de l'auteur) peut être le porte-parole d'un groupe. 

Attention au cas particulier du "roman historique" !

La littérature aborde souvent aussi le thème de la mémoire (historique, en lien avec l'individu et son peuple par exemple) et du temps.

Quelles limites dans cette violence et quelles limites pour la littérature à dire "l'innommable", l'horreur ?

Comment dire la douleur (déjà vue avec Le lambeau) ? La sienne (peut-on la partager?), celle des autres (peut-on la comprendre?). 

La solution choisie est souvent celle du "témoignage" (qui est aussi une épreuve, un acte de "vigilance inquiète"). Peut-on en faire de la littérature" ? Quels procédés ? Est-ce que cela nuit à la vérité historique ?

Un constat : la violence associée à l'histoire des humains... le XXème siècle par exemple... qui n'est pas pour autant le siècle le plus "violent" de l'histoire (comment le mesurer ?)...

Si la violence semble irréductible, l'Histoire, elle, ne se réduit pas à cette violence.

Le problème est souvent lié au fait que l'Histoire en tant que "récit" est balisée par des épisodes violents (guerres, conflits en tous genres...). Les gens heureux... n'ont pas d'histoires...

Cette violence est-elle naturelle (inscrite dans le patrimoine humain) ? 

La violence est-elle toujours mauvaise, illégitime, condamnable ?

La violence peut-elle être au service du bien ?

Cette violence est-elle la preuve que l'Histoire n'a pas de "sens" (signification et direction) ? La violence est-elle potentiellement porteuse d'une amélioration possible ? 

Au XXème siècle, certains penseurs et écrivains ses sont interrogés sur la possibilité de poursuivre leur art après des épisodes aussi tragiques de l'Histoire (Steiner) ? L'art est-il impuissant face à cette violence ?

Et, inversement : "La Beauté sauvera le monde" (Dostoeivsky). Cf aussi Catherine Meurisse et le syndrome de Stendhal.