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16/05/2006

Term L : la question de l'adaptation

Ci-dessous intro et conclu pour le sujet :
Pensez-vous que l’on puisse dire du film de Welles qu’il est plus une recréation qu’une adaptation ?
INTRO
L’adaptation d’un roman est certes toujours une réécriture dans un autre langage, celui du cinéma. Mais chaque adaptation propose une relation particulière entre l’oeuvre d’origine, littéraire, et la création finale, cinématographique. Le réalisateur qui s’empare d’un récit romanesque est nécessairement confronté à la question du rapport à l’œuvre source. Les réponses qu’il apporte peuvent être très diverses, allant d’une recherche de la plus grande fidélité à des écarts et une distance qui peuvent d’ailleurs parfois troubler et déconcerter le spectateur quand il fut d’abord lecteur.
Ce sont ces écarts qu’il s’agira ici d’évaluer, en montrant d’abord qu’Orson Welles n’a pas transformé fondamentalement la trame narrative du roman de Kafka ni sa tonalité, mais en repérant également ensuite comment le cinéaste a su faire de son film une véritable recréation bien plus qu’une simple adaptation.
CONCLU
Le critère de réussite d’une adaptation n’est pas celui de la pure reproduction en images d’une œuvre textuelle, et la liberté d’interprétation du cinéaste est aussi grande que celle de chaque lecteur devant une œuvre qui, quelle qu’elle soit, reste toujours, pour reprendre la fameuse expression d’Umberto Eco une " œuvre ouverte ". Cela est particulièrement vrai pour Le Procès, œuvre dont le sens reste énigmatique, œuvre mystérieuse qui offre bien des pistes de lecture. Il n’est donc pas étonnant que Welles ait voulu à la fois respecter la nature fondamentale d’une œuvre clé de la littérature moderne européenne, mais il a su aussi en faire une œuvre personnelle, création révélatrice d’un écriture cinématographique que l’on retrouve sublimée, par exemple, dans son chef-d’œuvre : Citizen Kane.
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Intro pour un sujet légèrement différent...
Pensez-vous que l’on puisse dire du film de Welles qu’il est une adaptation " réussie " du livre de Kafka ?

La question de l’adaptation n’est pas aussi simple qu’il pourrait sembler à première vue. Ce qui se passe entre l’œuvre littéraire et sa mise en forme cinématographique n’est pas une opération mécanique qui consisterait seulement à " mettre en images " un récit textuel. Depuis ses origines (1895), le cinéma entretient avec la littérature des rapports étroits, puisant dans l’énorme fonds de textes en tous genres des idées de films, s’emparant très fréquemment des grands récits universels pour en faire la trame de récits filmiques qui peuvent sembler plus ou moins réussis mais qui furent souvent de véritables défis pour les réalisateurs.
C’est ainsi qu’Orson Welles fut le premier, en 1962, à vouloir adapter pour l’écran l’un des livres les plus troublants du XXème siècle : Le Procés de Kafka. Le film qui en résulte est une bonne occasion de s’interroger sur la nature d’une adaptation, d’en évaluer les écarts par rapport à l’oeuvre originale. Parce qu’il concilie fidélité et recréation, nous verrons que le film d’Orson Welles peut-être considéré comme un bon exemple d’adaptation réussie.

11/05/2006

Un peu de beauté dans un monde de brutes...

Juste comme ça, pour rien, comme cadeau pour le week-end... un peu de beauté pure...
(tombé par hasard, il y a quelques minutes, sur le web, sur ce détail de la Chapelle Sixtine).


medium_la-chapelle-sixtine.jpg

10/05/2006

1ère ES : Le triple autoportrait

Voilà le Triple autoportrait de Norman Rockwell... dans une version malheureusement "tronquée" en haut.
Retrouvez- le (en entier) dans un site qui s'amuse à collectionner les exemples de mise en abyme .
Vraiment bien, et amusant !!!
Profitez-en pour comparer cet autoportrait au tableau "Les ménines" de Vélasquez (également présent sur ce site).

medium_rockwell.jpg

Cliquez pour agrandir.
Pour un commentaire rapide du tableau de Rockwell, notez :
_ le "vrai" reflet du visage dans le miroir.
_ le visage "recréé" sur le tableau.
_ le "vrai" Rockwell... en peinture, et vu de dos...
Triple vision : vision réelle et non déformée (reflet), vision du passé (sur la toile, inachevée), vision réelle d'un peintre au travail (finalement le seul vrai autoportrait ?).
A noter : les "références" affichées en haut de la toile (Rembrandt, Picasso, Van Gogh), un résumé de l'histoire de l'art dans lequel ainsi s'inscrit Rockwell avec humour (et ironie ?). Voir aussi le cadre du miroir (un tableau), et le casque posé sur le chevalet, comme un "chapeau" pour le héros dont le portrait est en train d 'apparaître sur la toile blanche. Enfin, tubes de couleurs, pinceaux, verre posé sur un livre... renforcent aussi l'hypothèse d'un "seul" portrait : celui de l'artiste dans son atelier...

08/05/2006

de Baudelaire à Obispo...

Le dernier album de Pascal Obispo s'intitule "Les fleurs du bien"... Un beau titre ! et un clin d'oeil réussi à Baudelaire...