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12/11/2013

Philo : correction DM

I)              Par  sa capacité langagière, l’homme affirme une part de sa liberté :

 

 

1)    Liberté d’être un humain.  Par le langage je me distingue (et me libère) de l’animal et affirme ma condition d’être humain….

 

2)    Liberté d’être un être  de culture. Le langage libère l’homme en fondant une culture qui lui permet de s’arracher à la simple nature (qui peut être perçue comme une aliénation).

 

3)    Liberté de penser. « C’est dans les mots que nous pensons » (Hegel) et par cette pensée je peux me penser libre…

 

 

II)            Le langage est une liberté sous conditions : 

 

1)    Les contraintes du langage. Soumis à des règles, à l’arbitraire des signes, le langage impose ses lois et (dé)limite ma pensée et mon expression, limite « mon propre monde » (Wittgenstein). Le langage est une prison dorée…

 

2)    Les conditionnements du langage. Le langage opère dans un environnement socio-culturel qui me conditionne et  le conditionne. Cette liberté de langage reste donc sous contrôle de mon milieu et de mon inconscient (Laborit).

 

3)    L’impuissance du langage. La liberté qu’affirme mon aptitude au langage ne suffit pas à me libérer. Je reste soumis à ma condition et ce langage se révèle impuissant à dire « l’ineffable » qui parfois me tourmente et m’enchaîne…

 

III)          Par ma parole je m’affirme :

 

1)    La parole est la dimension individuelle du langage. En disant « Je », j’affirme cette individualité, je deviens « une personne…un être tout distinct » (Kant) et je me libère par cette capacité qui n’est autre que « l’entendement » (Kant).

 

2)    Par ma parole j’affirme mon pouvoir ou ma revendication de liberté. Vouloir confisquer la liberté d’un individu c’est toujours vouloir l’empêcher de parler. L’existence même de ta censure, quelle que soit sa nature, prouve que la parole est affirmation de liberté.

 

3)    La parole est le lieu de tous les possibles, de toutes les imaginations. La parole est ma manière de réinventer le langage. J’affirme alors ma liberté de  jouer avec les règles de ce jeu langagier. La parole poétique (créatrice) me libère de ma condition : « Contre le silence et le vacarme, j’invente la parole, liberté qui s’invente elle-même et m’invente chaque jour » (O.Paz).

 

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