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19/03/2020

Hernani... Lecture suivie (fin Acte 1)

LISEZ ci-dessous en lisant le texte en parallèle.

Cherchez sur internet les termes demandés.

Continuez votre prise de notes

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vers 173 à 178 : encore des éléments de comédie. Repérez le comique de situation et de mots.

Notez en bas de page (Garnier Flammarion) que le public riait (annotations de Hugo lui-même).

Tout cela fait penser à ce que seront plus tard les "comédies de boulevard" (cherchez ces mots) et leurs situations rituelles (le fameux "Ciel, mon mari !"). En quelque sort on peut dire que Hugo s'inspire des comédies de moeurs du passé et qu'il annonce les futurs "vaudevilles" (à chercher) bourgeois... Il y a une continuité dans les procédés du comique. 

Et bien sûr ici la particularité c'est que ce n'est PAS une comédie (voir la fin tragique).

Donc attention, si on vous interroge sur les éléments comiques, décrivez ce qui en effet appartient au REGISTRE comique mais ne parlez pas de GENRE comédie pour Hernani.

Réplique de Don Carlos : "Ma foi, je sors". Toujours la même familiarité dans la bouche du futur Charles Quint... qui parle de sa veste froissée dans le placard...

Duel : on en trouve chez Shakespeare (voir début de Roméo et Juliette, y compris le film de Luhrman).

"Ciel ! on frappe à la porte" ( voir ci-dessus la réplique culte des futures comédies de boulevard et de futurs "mélodrames" (cherchez).

"Voilà de belles équipées" : provoque le rire. Josepha se met ensuite à prier...

Un "pic" de comique est atteint avec les vers 211-212 !!

Et la réponse du roi ! Vers 213 Antiphrase comique.

"Juron d'Hernani vers 214. 

Tout cela est bien GROTESQUE.

Scène 3. Arrivée de Don Ruy Gomez ("barbe et cheveux blancs")

Les voilà 3 ! "c'est trop de deux"  vers 220. Fit beaucoup rire, on s'en doute !

Les tirades qui suivent de Ruy GOmez font de lui le  "barbon" des comédies de Molière, le vieil homme qui veut se marier avec un jeune fille (voir "L'école des femmes" de Molière). Il dit qu'Hernani et Don Carlos,s hommes plus jeunes,  l'humilient, il invoque sa fameuse "Toison d'Or" (voir note bas de page), sa noblesse, sa vieillesse...

Et puis ils découvrent que le 3ème homme n'est autre que... le ROI (invraisemblance  digne des comédies).

Hernani a "les yeux qui s'allument" (didascalie) parce que il est en présence de celui dont il veut se venger (comme dans le Cid, évoqué d'ailleurs vers 237 par Gomez.

S'ensuivent des considérations POLITIQUES sur la succession de l'empereur mort. Don Carlos est en "compétition" avec François 1er roi de France. Gomez fait l'éloge de Don Carlos et dit qu'il est le plus légitime.

Ils évoquent un "bandit" sans savoir qu'il est là à côté d'eux... et donne rendez-vous à Dona SOl pour un "enlèvement" très "romantique" (vers 372 : "à minuit").

En sortant Hernani a la main sur son poignard, comme si cela le "démangeait" : "Mon bon poignard".

Scène 4 : premier monologue d'Hernani, qui conclut cet Acte 1.

LISEZ et repérez les termes répétés et les procédés d'écriture poétique. 

Que retenez-vous de cette tirade ? 

REPONDEZ par des commentaires ci-dessous (= "participation"). 

Avant 11h je vous propose un commentaire pour cette tirade.

 

 

 

 

 

Commentaires

Nous sommes encore dans l’acte 1 au début de la pièce, on découvre la haine de Hernani envers le roi qui lui vient de leurs pères. Hernani se la remémore dans ce monologue. Le personnage éponyme est seul sur scène, il se parle à lui-même mais ses mots s’adressent à Don Carlos qui est absent de la scène. Hernani pourrait être face à un dilemme avec son amour pour Doña Sol mais il a déjà choisi de se venger. On retrouve des termes violents « haine, violent, poignard, sang » rajoutés à des verbes d’action « suivre, marche, parle, j’épie, j’écoute ». Il y a la répétition au début de la scène « de ta suite » Il est dépassé par sa haine.
Il dit qu’il va le suivre mais on voit l’antithèse de lui et des courtisans ainsi que des majordomes qu’il compare à des « chiens de palais ». Il le suit dans le but de le tuer, de se venger. Il cède a la fatalité de son destin, or la fatalité dans les tragédies classiques menaient à la mort.

Écrit par : lena Morellet | 19/03/2020

L'essentiel est compris !
Continue ta lecture. Pour la semaine prochaine : Acte 2 en lecture suivie et prépa DS sur l'ensemble de l'oeuvre.

Écrit par : yves gerbal | 19/03/2020

Nous pouvons retenir de cette tirade que c’est la première de la pièce, et que c’est cette tirade qui conclut l’Acte 1. De même nous pouvons voir que c’est dans celle-ci qu’Hernani évoque pour la première fois, son désir de vengeance envers Don Carlos. Hernani explique les raisons de sa vengeance, vengeance qui se transforme en affaire personnelle. C’est presque une question d’honneur pour lui, d’accomplir sa vengeance. Dans cette tirade nous pouvons voir qu’elle est composée exclusivement en alexandrins puisque le personnage d’Hernani est le seul à utiliser les alexandrins dit « classiques » depuis le début de la pièce. Les rimes sont simples (AABB), ce qui donne une musicalité à la tirade et lui donne un côté légèrement dramatique voire tragique.

Écrit par : Albrecht | 19/03/2020

L'essentiel est compris.
Attention à ne pas dire que seule cette tirade est en alexandrins ! Toute la pièce est en alexandrins mais ici en effet on retrouve un alexandrin non "déstructuré"... Les rimes : c'est toujours comme ça au théâtre ! AABB (plates, on dit aussi : suivies.
Attention à bien utiliser le mots "dramatique" et "tragique" en les distinguant et nuançant.

Écrit par : yves gerbal | 19/03/2020

Les commentaires sont fermés.