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19/03/2020

Hernani, acte I scène 4 : monologue.

Premier monologue.

Le "monologue" est un moment classique des tragédies... et quelquefois des comédies  (L'avare, Figaro...).

Cf aussi le monologue du Cid ! Ou celui d'Hamlet ("To be or not to be").

C'est donc souvent un moment attendu et privilégié dans le théâtre classique.

Hugo va reprendre cette tradition mais là encore en l'utilisant d'une autre manière.


 

Il est étonnant de voir le "héros" déjà s'exprimer sur ce ton toujours un peu solemnel. Le monologue en général intervient au moment le plus crucial, et expose un dilemme. Qu'en est-il ici, alors que l'action ne fait que

commencer ?

vers 384 : "Je vais !" On retrouvera cette formule qui va pratiquement "définir" Hernani (il dira plus loi, formule célèbre : "Je suis une force qui va").

Un dilemme, ici, vite résolu, entre "amour"  et "haine" : 386.

Une fois rappelé son désir de vengeance il insiste sur sa façon de le "suivre" (répétitions). Vers 397-398

IL parle des courtisans comme d'autres "suiveurs" mais qui le font par intérêt (400-401)

403  !

Vocabulaire violent, hyperbolique, celui des tragédies : 404

407 : encore "je te suis". Le mot "vengeance".

Anaphore de "Va" (407/409)

410 : "le suit" (encore)

414 :image un peu étonnante des "yeux" du bandit derrière le roi (voir note en basa de page).

Conclusion : un monologue "traditionnel" par son ton, un dilemme vite résolu, l'affirmation d'un noeud de l'action qui construit le personnage : la vengeance. Une vengeance qui ici prend la forme d'un verbe "suivre" qui débute et conclut la tirade.

Il faudra repérer les autres tirades longues et monologues (par Hernani, ou par d'autres, comme Don Carlos) parce qu'ils peuvent faire l'objet d'une question spécifique.

 

 

 

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