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28/11/2006

Term L : correction du "micro-test"

A lire ci-dessous... une réponse à la question : " Le recueil Les planches courbes vous semble-t-il hermétique ? " .

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26/11/2006

Term L : Bonnefoy : un autre leurre...

(...) Mais toujours et distinctement je vois aussi
La tache noire dans l’image, j’entends le cri
Qui perce la musique, je sais en moi
La misère du sens. Non, ce n’est pas
Aux transfigurations que peut prétendre
Notre lieu, en son mal, je dis l’espoir,
Sa joie, son feu même de grappe immense, quand
L’éclair de chaque nuit frappe à la vitre, quand
Les choses se rassemblent dans l’éclair
Comme au lieu d’origine, et les chemins
Luiraient dans les jardins de l’éclair, la beauté
Y porterait ses pas errants... Je dis le rêve,
Mais ce n’est que pour le repos de mots blessés.

Dans le Leurre du seuil, 1975

Term L : Bonnefoy

Une très bonne étude du recueil avec notamment une intéressante synthèse sur le titre et un lexique des termes de l'analyse poétique.

24/11/2006

GRETA : correction de l'exercice

A l'attention des étudiants du GRETA... Ci-dessous une proposition de correction pour l'exercice demandé mercredi passé...

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Term L : Bonnefoy et la "présence"

Une citation à propos du thème de la "présence" que nous aborderons en synthèse de notre lecture suivie.

"La poésie n'exclut pas la présence, elle la crée, n'ébauchant des mondes intelligibles, des langues, que pour les simplifier, jusqu'à y voir naître, sur son humble lit de paille, une forme absolue, que l'on pourrait dire l'esprit"


Yves Bonnefoy in Le nuage rouge

23/11/2006

Term L : Umberto Eco

Deux citations d’Umberto Eco à propos du concept (très important !) " d’oeuvre ouverte "…


" L'œuvre d'art est un message fondamentalement ambigu, une pluralité de signifiés qui coexistent en un seul signifiant."



" Toute œuvre d'art alors même qu'elle est une forme achevée et close dans sa perfection d'organisme exactement calibré, est ouverte au moins en ce qu'elle peut être interprétée de différentes façons, sans que son irréductible singularité soit altérée. Jouir d'une œuvre d'art revient à en donner une interprétation, une exécution, à la faire revivre dans une perspective originale."

17/11/2006

Term L : l'alchimie poétique...

En cliquant ICI,  vous pouvez lire l'ensemble des textes liés qui constituent la section "L'alchimie du Verbe" dans le recueil "Une saison en enfer" d'Arthur Rimbaud.

Retenez les derniers mots :  Cela s'est passé. Je sais aujourd'hui saluer la beauté.

Ne trouvez-vous pas que l'on peut les rapprocher de "La pluie d' été " dans Les planches courbes

15/11/2006

Term L : le leurre des mots ?

A l'attention des Term L, pour accompagner la lecture à venir de "Dans le leurre des mots" de Bonnefoy, voici un petit poème, tout simple, de Guillevic, autre poète contemporain.

 

Forcé d'écrire ?
 Je n'en ai pas envie.

 J'aimerais
 Rester là, immobile,

 A regarder le ciel,
 Il n'y a pas plus bleu,

 Et de temps en temps
 L'horizon et ses approches.

 Je voudrais
 Me passer des mots.


 Guillevic 

Faites le singe !

Pour tenir compagnie au chimpanzé qui, depuis la création de ce blog, accueille les visiteurs, voici un petit bonobo de passage sur ce site, pour s'instruire bien sûr... Mais ceux-là, les bonobos, ont beaucoup à nous apprendre, et on ferait peut-être bien de les imiter parfois, et de s'inspirer de leur très pacifique communauté...

medium_Bonobo.jpg

12/11/2006

FAC : conclu pour citation Eluard

A l'attention des étudiants en Arts Plastiques (Université de Provence) :

 La formule du poète Paul Eluard, au-delà d'un débat toujours inachevé entre la part d'inspiration et celle du travail dans une oeuvre, nous permet de reconsidérer la relation entre l'art et la vie. L'artiste n'est plus un demi-dieu, ni le héros d'une mythologie collective. Il n'est pas dépendant d'une "inspiration" mais contribue néanmoins à insuffler dans nos vies le goût de la création. Cette création peut prendre des formes diverses et pas seulement celles des oeuvres proprement dites.

Ce que nous "inspire" essentiellement le poète ou l'artiste, désormais, c'est de comprendre que la vie elle-même peut-être une oeuvre. Marcel Duchamp, inspirateur de la plupart des artistes contemporains, voulait "vivre chaque seconde comme une oeuvre inscrite nulle part". Le poète Rainer Maria Rilke parlait de la respiration comme d'un "invisible poème". Et l'on retrouve cette conception dans la plupart des philosophies orientales, dans des aphorismes encore plus épurés : "L'homme inspiré est sans oeuvre" (Tchouang-Tseu). Mais c'est peut-être Montaigne qui le dit le plus clairement, au seuil des temps modernes en Occident : "Notre grand et glorieux chef-d'oeuvre, c'est vivre à propos" (Essais). Quel est, pour chacun, la nature de cet "à propos" ? Les artistes, les poètes, sont de ceux qui peuvent nous inspirer des bribes de réponses, en nous inicitant à trouver notre propre respiration et à bâtir, comme ils le font dans leurs oeuvres, une mythologie personnelle. 

 

Rappel : voir intro ci-dessous...