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23/10/2006

MANAA : l'objet idéal...

En guise de "correction" sur le sujet "un objet idéal", je vous propose de fêter le cinquième anniversaire de l'Ipod...

 

L'histoire de l'iPod a commencé début 2001, dans les montagnes Rocheuses. L'ingénieur Tony Fadell faisait du ski lorsqu'un coup de téléphone des dirigeants d'Apple lui confie la mission de concevoir un baladeur numérique inédit. Les conditions: que l'appareil soit prêt pour Noël, qu'il ait une surface plate et soit capable de transférer très vite des titres musicaux depuis un ordinateur.

Le baladeur avec son boîtier blanc si caractéristique, conçu par le designer d'Apple Jonathan Ive, était lancé le 23 octobre, dans un environnement difficile: le pays était encore sous le coup des attentats du 11-Septembre.

Le quotidien New York Times ne donnait alors pas cher de ses chances de succès.

Depuis, près de 70 millions du petit appareil, capable de stocker plus de 10.000 chansons, mais aussi les vidéos ou des podcasts, ont été vendus.


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20/10/2006

Term L : Pygmalion encore...

Le mythe de Pygmalion vu (revisité...) par un peintre du

XIX ème siècle : Jean Léon Gérome (1824-1904) :

(cliquez pour agrandir) 

 

medium_pyg009.jpg

 

17/10/2006

Term L : le mythe a la vie dure...

ou comment l'on passe, en 2700 ans, d'un grand récit fondateur (L'Odyssée et ses sirènes...) à une pub pour un parfum... Un bel exemple, parmi tant d'autres, de reformulation contemporaine de mythes très anciens. Un mythe est une histoire qui dure... grâce à son aptitude à être revisitée par chaque époque. Vous pouvez vous amuser à repérer ainsi les références mythologiques dans la pub. Ce serait un sujet de recherche intéressant... Bientôt un exposé ?

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16/10/2006

Term L : Pygmalion au féminin...

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10/10/2006

Term (St Jo) : les baisers de Louise...

Voilà le sonnet de Louise Labé dont nous avons parlé en classe à propos de l'élégie :

 Baise m'encor, rebaise moy et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus :
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de I'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie :

Tousjours suis mal, vivant discrettement,
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie.

 PS 1 : contrairement à ce qui est dit dans nombre d'éditions, le verbe « baiser » peut avoir le sens de « faire l'amour » dans la langue du XVIe siècle. Mais ici il désigne moins l'étreinte amoureuse que le baiser, avec un jeu de mots sous-jacent entre le nom de plume de Louise, Labé, et le latin « labia », lèvre.

PS 2 : comptez les baisers de Labé ... Qu'en déduisez-vous ? J'attends vos réponses...

 

Profitons-en pour montrer là-ausssi que la belle Louise s'inspire d'un poète latin, qui a aussi influencé Ovide : Catulle.

 Vivons, ma Lesbie, pour nous aimer,
Et moquons-nous des vains murmures
Des tristes vieillards.
Les soleils peuvent s'éteindre et se rallumer ;
Pour nous, lorsque s'est éteinte la brève lumière,
Il nous faut dormir une nuit éternelle.
Donne-moi mille baisers, puis cent,
Puis mille autres, puis encore cent,
Puis mille autres, puis cent.
Alors, après que nous aurons donné des milliers de baisers,
Brouillons-en le compte, au point de ne plus savoir,
Et que ce compte impossible pour nous comme pour eux
Nous mette hors d'atteinte des jaloux.

 

06/10/2006

1ère : Les humanistes et le jambon...

 Montaigne... On ne s'en lasse pas...

A lire sur un site très agréable qui compile, entre autres, des citations par milliers.

N'oubliez pas de cliquer sur "suivant" : il y a plusieurs pages ! 

 

Vous y lirez notamment cet exemple de syllogisme :

Le jambon fait boire

Or, boire désaltère

Donc le jambon désaltère.

 Amusant, non ? Rabelais a dû apprécier ce détour philosophique par la charcuterie, lui qui écrivait :

    "Le mal temps passe et retourne le bon

Pendant qu'on trinque autour du gras jambon"

Définition des humanistes : c'étaient des gens qui, au XVIème siècle, aimaient le jambon.

(non, je n'ai pas encore trouvé cette perle dans une copie...) 

 

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04/10/2006

Term L : Ovide était-il japonais ?

Pour voir la vague d' Hokusai... dont nous avons parlé en marge de l'épisode de la tempête  (Céyx et Alcyone).

La brève analyse sous l'image est claire et pertinente. 

02/10/2006

Term L : Valéry et le métier du poète...

Un extrait de "Au sujet d'Adonis", un article publié en 1920 par Paul Valéry (poète français). 

Entraînez-vous en vous demandant comment vous expliqueriez et commenteriez cette citation. Quels liens feriez-vous avec Ovide et son oeuvre ?

 " Ce ne fut jamais un jeu d'oisif que de soustraire un peu de grâce, un peu de clarté, un peu de durée à la mobilité des choses de l'esprit ; et que de changer ce qui passe en ce qui subsiste. Et plus la proie que l'on convoite est-elle inquiète et fugitive, plus faut-il de présense et de volonté pour la rendre éternellement présente, dans son attitude éternellement fuyante."

 Cela pourra aussi nous servir quand nous aborderons Les planches courbes, prochaine oeuvre au programme... 

 

29/09/2006

Elégie et Tragédie

Voici un extrait du Livre III des Amours, dans lequel Ovide imagine une rencontre  avec Elegie et Tragédie (cf intro du devoir sur Pygmalion) qu'il représente comme deux femmes... très différentes !

 
" Je vis venir à moi l'Elégie, les cheveux peignés et parfumés ; si je ne me trompe, un de ses pieds était plus long que l'autre. sa beauté était gracieuse, sa robe très légère, son expression celle d'une amante ; le défaut même de ses pieds était chez elle une beauté. Je vis venir aussi, à grands pas, la Tragédie, farouche, les cheveux épars sur son front menaçant ; sa longue robe balayait le sol; sa main gauche, d'un geste large, agitait le sceptre royal ; le cothurne lydien chaussait haut ses pieds.

S'adressant  à moi la première : " Auras-tu un jour fini d'aimer, me dit-elle, poète trop attaché à ton sujet ? "

28/09/2006

Le mythe d'Orphée

Voici une proposition de plan pour le sujet : "Quelles sont la place et la fonction du mythe d'Orphée dans Les Métamorphoses".

1) Une place privilégiée qui révèle son importance :

a) Place dans le Livre X et début livre XI.

b) Sa place en tant que conteur-narrateur (d'histoires d'amour).

c) Le fils d'Apollon, dieu majeur aux attributions multiples. et un Argonaute (voir ci-dessous).

Transition : mis en valeur, très présent dans les livres X et XI, mais avec quelles fonctions ?

2) Un héros de l'amour ?

a) Le couple Orphée-Eurydice : un mythe amoureux.

b) La descente aux Enfers : la force de l'amour.

c) Les périphrases : mettent en valeur sa naissance et sa qualité de poète plutôt que l'amant.

Transition : Orphée poète est indissociable de Orphée l'amoureux, mais pour quelle vision de la poésie ?

3) L'archétype du poète :

a) Ses attributs : la laurier et la lyre, le divin et le lyrique.

b) Le "carmen" : le chant qui charme, puissance de la parole poétique (exemples variés)

c) La mort du poète : le poète "mis en morceaux" mais l'immortalité du chant, et de l'amour...

 

Conclusion : Orphée est donc tout à la fois amant idéal et poète absolu. Mais c'est surtout  la figure du poète qui va contribuer à la postérité du mythe, en perpétuant une certaine vision de la poésie, inspirée et lyrique. Le langage poétique est alors perçu comme une métamorphose du réel qui confère à ce chant des vertus particulières et permet au poète et à sa parole d'atteindre une forme d'immortalité.

PS :  A propos des Argonautes, voir ici